dimanche 14 janvier 2018

Armand Vaillancourt


J'ai parlé d'Armand Vaillancourt lors de mon précédent article, et vous voudrez sans doute savoir quand je l'ai rencontré. Il avait été invité par le centre collégial de Mot-Laurier alors que je venais  d'y être embauchée et que je venais tout juste d'arriver au Québec. J'ai assisté à 2 rencontres avec lui : une avec la population locale et une avec une classe.

Je ne connaissais pas alors son travail mais il me parut très imbu de sa personne. Et en même temps, un modèle fort inspirant pour les jeunes, du genre à faire des choses sans se retourner, à y croire, à s'engager, à être fier de soi, ce qui n'est pas mauvais finalement. 
Lors de la rencontre avec la population, il nous présenta son travail et s'ensuivit une période de questions-réponses avec le public, fort enrichissante. Comme il nous parlait d'une de ses œuvres d'art urbain réalisée dans un parc qui était sans cesse vandalisée par les jeunes, je lui posais la question suivante  : est-ce que ce n'est pas normal pour une oeuvre d'art urbain d'être vandalisée, est-ce que ce n'est pas justement de la réappropriation que de vandaliser cette oeuvre? Ce à quoi il me répondit : si j'allais pisser dans ton jardin, est-ce que tu aimerais ça? Bon, je n'ai ni maison ni jardin, alors...!

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