dimanche 14 octobre 2012

Le Temps désarticulé, Philippe K.Dick

J'ai lu 2 nouvelles policières d'Asimov, quelque peu ennuyeuses mais néanmoins drôles : Chante-cloche suivi de Mortelle est la nuit. L'esprit ressemble un peu à du Roald Dahl : un peu de suspens et de l'humour. Bon, il faudrait que je m'y mette pour vrai et que je lise Fondation!
En revanche, j'ai lu Le temps désarticulé de Philippe K. Dick que j'ai beaucoup aimé : une histoire oppressante d'un gigantesque complot, un héros traqué, beaucoup de poésie, de mystère...

lundi 17 septembre 2012

Cap sur Asimov!

N'ayant rien trouvé de vraiment transcendant dans les romans contemporains que je viens de lire, j'enfile ma combinaison intergalactique et me plonge dans l'univers d'Asimov! En attendant Québec en toutes lettres 2012 où je vais être bénévole (j'ai hâte!) et sa programmation très savoureuse sur Asimov et la SF. 
Allez donc y jeter un oeil : http://www.quebecentouteslettres.com

Sonde ton coeur, Laura Rivers, Stéphane Bourguigon

Le roman commençait bien. Rythmé. Mois réflexif et introspectif que les autres que je viens de lire. Dans un petit bled paumé des Etats-Unis, une institutrice un peu trop proche de ses élèves. Une trois nouvelle venue dans la classe. La relation particulière qu'entretiennent 3 individus. Un bon suspens qui pourtant... n'est pas rompu de manière assez efficace à mon goût. Et qui me laisse un peu sur ma faim.

dimanche 9 septembre 2012

La Terre ferme, Christiane Frénette

La Terre ferme de Christiane Frénette commence et termine comme la fin de La Ballade de Nicolas Jones évoqué précédemment. Avec aussi une lueur d'espoir à la fin. Dans une petite ville du bord du Fleuve, deux garçons ont quitté le monde sur un radeau pour ne jamais revenir. On suit le mal-être de trois personnages avec des questionnements universels : quel sens a la vie? comment continuer? qu'est-ce qu'on attend?

samedi 25 août 2012

La ballade de Nicolas Jones, Patrick Roy

Le livre se passe à Québec. Mais en fait Québec n'est pas très présente. On la voit de loin, le personnage étant trop occupé par son mal de vivre. Mais ça m'intéresserait de lire des romans où la ville de Québec est très présente : en avez-vous à me suggérer? Comme Montréal chez Michel Tremblay quoi. 
Le livre commence très fort avec une partie de hockey à la télé. Ambiance de potes. En cherchant Patrick Roy sur google, j’apprends que c'est d'ailleurs le nom d'un hockeyeur. Je regarde google pour trouver les couvertures de livres, jamais les critiques, je les regarde après avoir fait les miennes.
Donc une partie de hockey. Le mal de vivre. Comment en sortir? Est-ce que tout ça vaut la peine. Belles réflexions qui font forcément écho.Les phrases sont poétiques mais à mon goût parfois trop tarabiscotées. C'est aussi l'ambiance du mal-être : des allées-retour entre la volonté et le retrait, le désespoir et la lueur. 
Curieusement, le roman que je commence aujourd'hui fait le lien : deux adolescents qui ont quitté le monde parce qu'ils ne le supportaient pas, le regard de la télé et du monde sur leur tragédie, comme le regard du narrateur sur cette fille, vue à la télé, abattue par des braqueurs...
D'emblée l'auteur, le narrateur? (les profs de lettres nous enjoignaient toujours à bien marquer la distinction, ce qui m'achalait toujours...) met en évidence le rapport de l'écriture au réel avec une phrase de Patrice Desbiens qui me semble très juste : "Lorsque je commencerai à m'inquiéter de la construction de mes phrases et de la variété de mes métaphores, je fermerai mon cahier comme on ferme l'école durant une tempête de neige. Je laisserai faire l'imaginaire et je t’appellerai.". Au début du roman, le narrateur écrit un poème "Vinaigre" et le laisse dans sa poche car il n'est pas à la hauteur.
Pour ma part, je ne me suis jamais soucié de la construction de mes phrases ni de la richesse de mes métaphores mais j'ai fermé mon cahier bien souvent.

lundi 13 août 2012

Passer sa route, Marc Rochette

Autre roman tout en lenteur, explorant le ressenti, les sensations, dans un langage simple et épuré.
Échappée belle d'une femme, dans la trentaine, qui prend la route pour un moment de liberté, essayant de se retrouver. Réflexion sur la difficulté d'aimer, le besoin de solitude, la relation à l'autre. Récit touchant, bien vu.

Philosophie du western

Je viens de lire deux livres à part : écriture et lecture lente, un peu ennuyeux au départ mais intéressant malgré tout. Un peu comme du jazz ou de la musique contemporaine, difficiles à appréhender mais on sait qu'au moins on a de la matière à explorer.
Je pensais les chroniquer ensemble pour leur ressemblance : deux écritures sensorielles, essayant de cerner le ressenti. Mais il y a matière à deux chroniques.
Celui que je viens de terminer s'appelle Pas le bon, pas le truand de Patrick Chatelier, aux éditions Verticales, et se définit, en 4e de couverture, comme un "western sensoriel". Hommage à Sergio Leone, il décrit l'essence du western et s'ils ont le courage de terminer ce roman un peu lent, les fans du genre s'amuseront à retrouver l'univers du maître.
Le genre d'écriture presque expérimentale. Intéressant.
Je trouve en ce moment mes lectures en piochant dans les "coups de cœur des bibliothécaires" de la bibliothèque de Québec merci pour ces découvertes!

lundi 6 août 2012

La constellation du lynx, Louis Hamelin

Je ne vous parlerai pas du merveilleux Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, tant on en a parlé cette année et qui a raflé plusieurs prix dont le prix des collégiens (pour les Français : collégiens = lycéens (18-20 ans) et non collégiens (11-15 ans).
Mais je vous parlerai du prix des collégiens 2011. Décidément les collégiens ont vraiment bon goût!
Le prix 2011 était décerné à Louis Hamelin pour son roman La constellation du lynx que je viens de lire.
Et là c'est vraiment un roman à lire pour la Française que je suis qui a récemment découvert l'histoire du FLQ et des années 70 au Québec à travers La nuit de la poésie 70 (http://www.onf.ca/film/nuit_de_la_poesie_27_mars_1970) et le film Octobre de Falardeau.
Louis Hamelin réactualise le sujet, en partant du principe que l'écrivain est peut-être à même de découvrir la vérité, puisque de toutes façons médias et enquêteurs ne sont jamais objectifs.
Il explore donc toutes les pistes et fait de cette histoire un véritable thriller qui nous tient en haleine, avec une impressionnante galerie de personnages.

jeudi 2 août 2012

La critique

Je pourrais parler des livres que je n'aime pas. Les descendre, les railler, les lyncher, comme une vraie critique. Je serais très bonne là-dedans. Meilleure que pour parler des livres que j'aime. Je pourrais mais je ne le ferai pas. 
Car malgré tout, je suis heureuse de lire ces livres qui me font aimer plus encore mes livres préférés. Me font comprendre ce que je n'aime pas et ce que j'aime lire. Dans leurs manques, je comprends ce que je cherche en littérature, ce qu'est pour moi un bon bouquin.
Un peu comme quand j'essaie d'écrire et que je jette un regard dédaigneux sur mes textes en me disant "laisse tomber, t'es encore loin du compte"...

lundi 30 juillet 2012

Barracuda, Jean Dufaux et Jérémy

Bon, il fallait donc que je me remette à lire de nouvelles bds et cette semaine, j'ai lu Barracuda, une série sur les pirates dont 2 tomes seulement sont sortis. Jean Dufaux est un scénariste chevronné, c'est la première BD de Jérémy mais il a assurément du talent! Jugez-en à la couverture, qui m'a tout de suite tapé dans l'oeil! Il a été coloriste avant pour quelques BD de Dufaux et on voit en effet qu'il manie bien les couleurs le clair-obscur!
Belle ambiance de pirates, beaux personnages, on attend la suite!
500x650 - Barracuda (Jérémy)  Esclaves

Valeurs sûres en BD

Depuis que je ne bénéficie plus des conseils de Samuel, mon super libraire BD de chez Bulle (librairie BD du Mans), je lis beaucoup moins de bds.
Ça fait que j'ai profité de ses conseils depuis 2 ans pour acheter, dans les 2 cégeps où je suis passée, quelques bds qui m'ont valu la confiance des bédéphiles.
M'enfin, j'vais pas pouvoir bluffer très longtemps comme ça encore et va falloir que je me renseigne sur les nouveautés!

En attendant, les valeurs sûres dont j'ai fait profité mes clients sont les suivantes :

Blacksad est celle qui a eu le plus de succès : beaucoup la connaissaient déjà, les autres ont été charmés par les dessins très dessins animés de Guarnido et le scénario très film noir américain. Les remarques des uns et des autres m'ont permis de redécouvrir cette BD.

Magasin général plaît bien aussi mais sans doute moins qu'en France où nous aimons croire que le Québec ressemble à ça! Et puis, le parler, traduit en québécois par Jimmy Beaulieu est moins pittoresque quand on comprend tout!

 Belle pépite dénichée par le libraire de Bulle, l'Eternaute a intéressé les bédéphiles qui n'en avaient jamais entendu parler et ont été séduit par le graphisme à la manière des comics des années 60 et le scénario SF fascinant et angoissant...
Mon autre BD favorite qui ne m'a pas été conseillée par Samuel, c'est King, la biographie non officielle de Martin Luther King. Superbe graphisme, où l'utilisation du noir et blanc fait qu'on ne distingue plus les noirs des blancs, où Luther King est montré comme un homme, avec ses qualités et ses défauts.

samedi 28 juillet 2012

Asimov à Québec

Chouette, la 3e édition du festival "Québec en toutes lettres" sera consacrée à Isaac Asimov, père de la science-fiction.
J'avoue que je ne l'ai jamais lu, n'ayant pas osé me lancer dans les pavés que sont Fondation et autres, mais je trouve que c'est une belle idée de faire le festival autour de lui.
L'an passé déjà, j'avais trouvé la programmation consacrée à Réjean Ducharme très alléchante, même si je ne m'étais pas déplacée jusqu'à Québec.
Le festival aura lieu du 11 au 21 octobre 2012.

Charlotte before Christ, Alexandre Soulière

Excellent roman que je viens de lire! Sorti en 2012 chez Boréal.
Un genre d'Holden Caulfield (héros de l'Attrape-coeur) version 2012 : un gosse de riches qui crache sur tout, dans un langage très actuel.
Contrairement à Jean-Simon Desrochers qui parle de l'obsession sexuelle de notre société, mais dans un très mauvais style qui tourne en rond et nous lasse dès les dix premières pages, Alexandre Soulière en parle aussi mais avec talent. (ça y est j'ai fait ma petite ldp comme une vraie critique! :))
La hargne de son personnage n'est pas sans rappeler le héros de Sylvain Trudel dans son roman Du mercure sous la langue.
Belle réussite au niveau du langage.

samedi 21 juillet 2012

Du Sang sur la chair d'une pomme, Maxime Roussy

Un livre oublié à la bibliothèque. Le titre m'intrigue. Quand son propriétaire vient le récupérer, je l'interroge. Il me dit que c'est du Sénécal en pire. Je n'ai pas beaucoup lu Sénécal, juste le dernier Malphas. Mais j'ai tout de suite embarqué dans "Du sang sur la chair d'une pomme" qui passe la société québécoise au vitriol. Avec un si beau titre, ce roman devait forcément être bon.


"Un livre hors du commun, où on côtoie les côtés les plus sombres de l'adolescence." Jeff Colin

La Trilogie de Manawaka, Margaret Laurence

Et voici des critiques déjà publiées à la rubrique "Des lecteurs ont aimé..." (incluant mes critiques et celles des autres)
La Trilogie de Manawaka de Margaret Laurence
Je ne me lasserai jamais de parler de cette découverte de l'an passé, que je fais lire à tout le monde : auteur restée méconnue du public francophone car traduite tardivement en français, et pourtant quelle écriture!

 

samedi 14 juillet 2012

Kamouraska, Anne Hébert

Le récit de mon parcours me barbe un peu et me semble un peu ennuyeux, je vais essayer de le rédiger quand même mais en plus court!
Plus intéressant : mes lectures.
La dernière : Kamouraska, d'Anne Hébert.
Mon fils entrera bientôt à l'école Anne Hébert de Québec et il fallait bien que je sache qui est cette auteur!
Dès les premières lignes, ce roman m'envoûte. La force des "Hautes de Hurlevent" d'Emily Bronte. La force d'un classique du XIXe siècle pourtant écrit en 1970.
Des histoires d'amour malheureuses et passionnelles comme on aime en lire.
Et aussi le Québec, de Sorel à Kamouraska (quel beau nom indien) en passant par la ville de Québec (il faudra que je me rende dans la rue du Parloir).
Quelle force, quelle auteure! Je vais en lire d'autres, c'est sûr!

N'hésitez pas à me faire part de vos lectures, vous aussi, ça m'intéresse!
elsamoulin790@hotmail.com

dimanche 24 juin 2012

Qui je suis - Partie 1 : du DEUST à la discothèque

Je suis en train de remplir la partie "Qui je suis". En plus d'y mettre mon cv, je vais y raconter ma carrière.
Désolé pour la modestie, mais je la présenterai comme un genre de "success story" : car si je ne roule pas sur l'or, la vraie réussite pour moi est d'être devenue passionnée.
Comme je suis bavarde, je me suis dit que j'allais aussi publier mon histoire en épisodes. Voici le premier.

Je n'ai pas toujours cru en moi mais aujourd'hui je sais que je suis une bonne professionnelle.
J'ai suivi en 1997 un DEUST métiers du livre à l'université Rennes 2, par intérêt et pour faire plaisir à ma mère, qui adore lire. L'intérêt de cette formation était qu'elle permettait de continuer sur une licence - un bac en littérature que j'ai obtenu en 2000.

Le responsable de la formation, Alexandre Serres, était très branché. Il nous avait prédit les bibliothèques telles qu'elles existent aujourd'hui et nous conseillait de devenir "cyberothécaire" et de poursuivre sur une maîtrise. Ce que je n'ai pas fait, la bibliothéconomie n'étant pas ma passion.

J'ai donc commencé ma carrière comme discothécaire à la bibliothèque départementale - réseau biblio - de la Mayenne. J'étais très heureuse de travailler dans la musique car j'ai une bonne culture musicale et 13 ans de solfège. J'ai aussitôt repris le solfège et je me suis mise à la clarinette. J'aimais les tournées bibliobus, mais je passais la majeur partie de mon temps à cataloguer, ce qui n'est pas très réjouissant en début de carrière. En revanche, j'ai beaucoup appris de ma directrice, Sylvie Dewulf, qui a tant fait pour le développement de la lecture publique en Mayenne et reste pour moi un modèle de dynamisme. Et puis je voyais mes collègues Valérie, Gaëlle et Emmanuelle passer de longs moments à discuter. J'ai compris plus tard que les discussions sont essentielles pour enrichir sa culture, développer des partenariats. Mais à cette époque, je n'avais pas la maturité pour imaginer beaucoup d'autres choses que le catalogage...!

samedi 23 juin 2012

Les sucres à la crème de Gisèle (suite)

Vous espériez avoir la recette des sucres à la crème de Gisèle? Non non, ne rêvez pas : c'est top secret.
En revanche voici un bon livre de cuisine gaspésienne, disponible à la bibliothèque du campus de Gaspé :

Les sucres à la crème de Gisèle

Pour mon départ, Gisèle m'a offert un beau livre de la Gaspésie : de belles photos et des textes de... Sylvain Rivière, le poète gaspésien dont je parlais justement dans mon précédent message!

Adieu bibliothèque

Voilà, je quitte la bibliothèque du campus de Gaspé. Sans regrets car j'y ai fait tout ce que j'avais à faire.
Cette bibliothèque, c'était mon bébé : c'était mon premier poste permanent et j'en ai profité - forte de 10 ans d'expérience - pour faire tout ce que j'avais envie de faire.
Une bibliothèque conviviale, attrayante, mettant en avant mon amour de la littérature et des beaux livres.
Cette bibliothèque m'a plu tout de suite pour son côté ancien - héritage du séminaire - et j'ai pris soin en faisant de l'élagage de ne pas toucher aux trésors qu'elle recèle.
Je sais qu'Hélène, ma remplaçante, fera très bien la job. On a tout de suite été sur la même longueur d'ondes. C'est une femme passionnante et cultivée, qui a beaucoup voyagé et qui comme moi a diversifié ses expériences professionnelles.


Reste plus qu'elle fasse fructifier la bibliothèque au point d'avoir besoin d'une technicienne en documentation dans 3 ans pour que je revienne travailler à Gaspé!!!

mercredi 20 juin 2012

Raconter des histoires aux enfants

Je viens de faire mon premier stage "Raconter des histoires aux enfants", animé par Lucie Giguère qui s'occupe du réseau de bibliothèques du grand Gaspé.
Lucie a longtemps été raconteuse d'histoires pour les enfants et est une merveilleuse formatrice.
Elle nous a transmis tous ses trucs pour embarquer les enfants dans des histoires merveilleuses, les captiver, les faire rêver, les amuser...
Le stage avait lieu à la bibliothèque d'Anse-aux-griffons, pendant 2 samedis ensoleillées mais ça valait le coup!
Pour pratiquer, j'avais choisi le beau livre du poète gaspésien Sylvain Rivière, "Mangeux de morue", trouvé par hasard dans ma bibliothèque collégiale.



On a reçu toute la théorie, maintenant il reste plus qu'à pratiquer, peut-être en bibliothèque jeunesse à Québec!

vendredi 25 mai 2012

Mon nouveau blog

Allô,
Ceci est mon nouveau blog, qui servira à la fois de blog personnel et de "cv dynamique" pour mon mes employeurs.
C'est au cégep de Gaspé que j'ai pris goût à bloguer grâce à Madeleine Tremblay dont j'ai copié la mise en page du blog qu'elle fait pour la bibliothèque du campus de Carleton. Merci Madeleine!