lundi 14 décembre 2015

Tous peuvent réussir, ATD Quart Monde et Le Fric, le doux et le dur

La semaine passée, j'ai eu la chance d'assister à une conférence sur la pauvreté par Vivian Labrie. Il se trouve que je connaissais Vivian par l'Accorderie et par le groupe de chant de Gabrielle Lebouthillier qui est sa fille (le monde est petit!).

Et voilà que je la retrouve au Lac-St-Jean. Je savais qu'elle avait participé à la création du Collectif pour un Québec sans pauvreté. Elle est maintenant chercheuse indépendante et a travaillé avec un groupe du Le fric, le doux et le dur / Boussoles citoyennes pour tendre vers une société sans pauvreté, riche pour tout le monde et riche de tout son monde.
Lac-St-Jean à la création d'un outil qui vient de paraître :
Cet ouvrage contient une mine d'informations pour comprendre le budget du Québec, la répartition des richesses, et du coup devenir plus conscient et plus responsable. Il est aussi le fruit d'une réflexion collective qui a duré une vingtaine d'année, d'un groupe constitué de personnes en situation précaire et d'autres non. Il propose des solutions et des nouveaux concepts comme le produit intérieur doux ou la dépense intérieure dure, qui me plaisent beaucoup. Le produit intérieur doux étant tout ces bénéfices non monétaires que l'on retire tout les jours (enfin, j'espère pour vous :)

Ça m'a fait pensé au livre Tous peuvent réussir édité par ATD Quart Monde que ma prof de DESS Marie-Claude Bernard m'a fait découvrir. J'ai été impressionnée par le travail d'ATD Quart Monde pour une parole donnée à tous, surtout ceux qui ne l'ont plus, et une construction collective des savoirs. Dans cet ouvrage qui se lit très bien, des enseignants français témoignent de leur travail imprégné de leur engagement au sein d'ATD Quart Monde.

vendredi 6 novembre 2015

La Bête à sa mère, David Goudreault



Effectivement la soirée speed-booking m’a apporté une belle moisson de suggestions de lecture, en plus d’une grande satisfaction personnelle.
Un grand merci à la responsable des animations, Johanne Girard, qui a conçu cette soirée originale, nous mettant en valeur. Nous présentions chacun notre livre pendant 4 minutes et le reste du temps, nous étions assis sur scène, tels des conférenciers avec des cartons à nos noms. Très plaisant. Et merci aux présentateurs qui m’ont donné envie avec toutes leurs suggestions de lecture!
Bref, je tombe sur un des livres présenté à cette soirée quelque temps après. La Bête à sa mère de David Goudreault que la libraire de la librairie Harvey nous avait présenté. Ça s’annonçait assez noir mais ce genre d’anti-héros me tentait.
Je n’ai pas été déçue. La Bête à sa mère est une véritable bombe littéraire! À ranger à côté de Charlottebefore the christ (le bourgeois nihiliste), La conjuration des imbéciles (le misanthrope un peu cinglé) et Du sang sur la chair d’une pomme (la société québécoise au vitriol), tous trois chroniqués dans ce blog.
Un anti-héros comme on les aime, cynique et désabusé. Je ne sais même pas son nom, il n’est rien en fait. Il passe son enfant avec une mère qui passe son temps à se suicider, avant de passer de famille d’accueil en famille d’accueil. On le retrouve à l’âge adulte, travaillant à la SPA. Il faut dire que notre héros aime les animaux, aime beaucoup les animaux. Bref, rien de misérabiliste dans tout ça, plutôt un ton caustique, à la première personne, le personnage laisse nous raconte son quotidien. Il m’a fait penser à Don Quichotte : grand perdant dans la vie, il se réinvente, il se rêve gangsta quand il passe son temps à se faire casser la figure (comme Don Quichotte), son collègue Reynald aurait même des allures de Sancho Panza.
Comme les romans cités plus haut, celui-ci est vraiment singulier et révèle vraiment une grande plume. Ayant terminé ma chronique, je vais pouvoir aller lire les autres critiques (que j’ai évitées pour produire quelque chose d’original). David Goudreault slameur me plaît moins que Marjolaine Beauchamp ou Jocelyn Thouin mais comme romancier, je suis conquise!
note du 28-06-2016 : il paraît que la suite vient de sortir et qu'elle est très bonne!

lundi 26 octobre 2015

Je t'aimerai toujours, Robert Munsch

On connait le génial Robert Munsch drôle et décalé. Pour ma part, je l'ai découvert en arrivant au Québec. Ses histoires farfelues, accompagnées des illustrations de Michael Martchenko sont toujours efficaces pour nous faire rire.
Je ne savais pas qu'on pouvait aussi pleurer en lisant du Munsch.
Aujourd'hui je tombe sur Je t'aimerai toujours, visiblement un classique que je ne connaissais pas. Les illustrations ne sont pas de Martchenko, elles sont un peu datées mais l'histoire est belle.
Je l'ai lu à ma fille puis à mon fils et je les ai laissés me lire les dernières pages car les larmes me venaient. Un enfant naît et sa mère lui chante une berceuse : "je t’aimerais toujours". Il grandit et malgré ces périodes avec leurs lots de difficultés, d'âges ingrats et de bêtises, la mère continue à chanter cette berceuse "je t'aimerai toujours", jusqu'au jour où c'est au fils de chanter cette chanson à sa mère devenue vieille... Une pure beauté avec toujours les petits moments fantaisistes de Munsch quand la maman escalade la fenêtre de son fils devenu adulte pour aller le prendre dans ses bras! Oui, moi aussi je ferai ça je pense! :)

lundi 12 octobre 2015

Speed-booking à Alma

Je commence à croire que mes lectures dépendent vraiment de mes humeurs. En ce moment, rien ne me tente. Non pas que je sois de mauvaise humeur. Mais pour lire non.
J'attends avec impatience la soirée "Speed-booking" organisée par la bibliothèque d'Alma à la Boîte à bleuets le 21 octobre à 19h30.
Le principe : 6 hommes et 6 femmes présentent chacun un livre en 4 minutes. Le gagnant est celui qui aura réussit à convaincre le public que son livre est le meilleur.
La responsable des animations cherchait des lecteurs pour présenter un livre. Elle m'a proposé d'en faire partie, à moi, nouvelle arrivante ici et j'en suis bien contente.
Pour ceux qui sont dans le coin, n'hésitez pas à venir m'encourager.
Je vous raconterai, mais en tous cas j'aime beaucoup la formule! À garder pour quand je travaillerai à nouveau en bibliothèque.
Je présenterai le roman Middlesex de Jeffrey Eugenides, dont vous trouverez la critique plus bas, et le seul commentaire de ce blog!
N'hésitez pas à laisser des commentaires sous mes articles, ça me ferait plaisir!


lundi 14 septembre 2015

Zviane

J'ai découvert cette bédéiste et compositrice il y a quelques années dans la bd collectif "Partie de pêche", bd où plusieurs auteurs québécois parlent de pêche. J'avais bien aimé Zviane qui nous parlait de pêche sur la glace.
J'ai lu "Le point B" l'an dernier et j'ai aimé un bd qui parle de musique. Moi aussi la musique est une de mes passions et ayant un cousin compositeur de musique contemporaine, j'ai aimé comment elle en parlait. Quand elle explique comment un accord majeur en musique contemporaine est la pire horreur!
Ce week-end, j'ai lu "La plus jolie fin du monde", bd-journal et j'ai toujours beaucoup aimé entrer dans son univers. Et depuis le temps que je me demandais, ça ressemble à quoi la musique de Zviane, j'ai pu l'écouter sur son blog : http://www.zviane.com/

vendredi 31 juillet 2015

La Reine Margot, Michèle Laframboise

Comme toujours, le hasard fait bien les choses. J'ai découvert ce livre et cette auteur à la bibliothèque d'Alma que je viens également de découvrir.
Michèle Laframboise a la chance d'être auteur et illustratrice. Alors sur la page couverture, elle dessine vraiment ce qu'il y a dans le livre, les personnages comme elle les voit.
Bon, j'ai écris à l'auteur pour lui dire que j'avais aimé son livre et depuis, elle m'a répondu et m'a dit que c'est  Laurine Spehner qui a réalisé l’illustration de la couverture, à partir d'un croquis de l'auteur.
C'est une auteur jeunesse et La Reine Margot est un roman ado mais très bon pour les adultes aussi. C'est un polar avec un suspens haletant. Sa particularité est que l'enquêteuse est ici une jeune fille atteinte d'un cancer, qui vit depuis 1 an et demi dans un centre de soins de Trois-Rivières et qui sait qu'elle ne sortira de là que "les pieds devant". Oui, Margot, surnommée ainsi par une amie écrivain qui lui rappelle le courage de la vraie Reine Margot, porte un regard non dénué d'humour sur sa maladie. Pas non plus improbable. Elle dit la peur, le désespoir parfois, mais aussi la ténacité, l'envie de vivre. Elle se  promène dans les couloirs avec son "crouyou crouyou", son poteau de sérum qui rend ses déplacements compliqués, elle fait tout plus lentement que les autres mais elle le fait.
Un "ange de la mort" sévit à l'hôpital : il élimine prématurément des malades en fin de vie mais sans leur consentement. Margot sait qu'elle fait partie des cibles et cela rend son enquête plus urgente encore. J'avais lu il y a quelques années Du mercure sous la langue de Sylvain Trudel, roman sur le cancer plutôt déprimant. Ici, pas de déprime, seulement de la ténacité et la rage de vivre. Et aussi un suspens haletant.

samedi 20 juin 2015

El Deafo, Cece Bell

Je suis allée à la bibliothèque jeunesse aujourd'hui, j'ai discuté avec la bibliothécaire qui m'a conseillé un album, il était pas mal mais c'est finalement un autre livre qui a retenu mon attention. Il était mis en évidence sur les rayonnages, je ne lis pas très bien l'anglais mais ma fois c'est une bd pour enfants avec des images et du texte.
El Deafo est autant pour adultes que pour enfants. C'est une autofiction dont le personnage est Cece, une petite fille qui se retrouve sourde à l'âge de 4 ans et comment elle apprend à vivre avec ça, à vivre avec les autres malgré sa différence, les contraintes liées à son appareil auditif, comment elle se sent au quotidien. Ça me rappelait un monsieur aveugle que j'ai rencontré à l'Accorderie et qui dit "être aveugle, c'est comme porter un sac de 50 kilos tous les jours"!
Je ne sais pas si cette bd est traduite en français mais elle devrait l'être!

mercredi 13 mai 2015

De la dictée à l'école

J'ai appris cette année dans ma formation pédagogique que la dictée n'a pas trop la cote en didactique du français. Au primaire, elle encore très utilisée comme je le vois avec mes enfants, moins au secondaire. C'est bien sûr un exercice trop classique pour les pédagogues modernes.
Loin de moi la nostalgie de l'école à l'ancienne, mais ce que j'aimais dans les dictées, que j'ai eu, je pense, juste au primaire moi aussi, c'était le fait de découvrir de beaux textes littéraires.
Qu'importe si le texte n'est pas parfaitement adapté au niveau de vos élèves, s'il y a quelques mots difficiles, écrivez-les au tableau avant, mais essayez les textes littéraires (je m'adresse au enseignants bien sûr)! Une fois, un enfant est venu me voir à la bibliothèque : son prof lui avait fait une dictée et il voulait que je trouve le livre dont était extrait le texte!
Pour ma part, un auteur me fascinait : André Dhôtel. Je ne l'ai jamais lu mais il faudra que je le fasse. Ses titres me plaisaient : Le pays où l'on n'arrive jamais, L'enfant qui disait n'importe quoi...
Certes, les manuels scolaires sont sans doute une bonne façon de découvrir une diversité de textes littéraires, mais la dictée me semble, comme la lecture à voix haute, l'occasion de faire découvrir des textes qui nous plaisent.

vendredi 8 mai 2015

Entre fleuve et rivìère, correspondance entre Gabrielle Roy et Margaret Laurence

Oh! Je viens de trouver la correspondance de Gabrielle Roy et Margaret Laurence, aux éditions des Plaines (du Manitoba)! Merveille! J'interromps quelques instants ma lecture pour vous en faire part et demander : trouverai-je un jour ma Margaret Laurence?
Bien sûr ces lettres sont tout en délicatesse, avec un peu d'humour aussi, beaucoup de détermination et quelque chose d'aérien.
Et puisque je voulais vous inviter à lever le nez de vos bouquins, comme moi en ce moment pour lire (non, lire n'est pas le mot adéquat, il n'y a rien à déchiffrer, juste à contempler) la nature et observer les oiseaux, voici un extrait qui fait écho à mes réflexions : "Je n'oublierai pas de sitôt votre descriptions des hirondelles - peut-être parce que je les ai moi-même observées sans fin, mais je constate que vos observations sont plus exactes que les miennes. Ce qui me rend un peu envieuse."

Alors, qui voudra comparer ses observations d'oiseaux avec moi?

dimanche 3 mai 2015

La Petite Poule d'eau, de Gabrielle Roy

Me voilà plongée au cœur de Manitoba, dans un endroit incertain non répertorié sur les cartes : La Petite Poule d'eau. Se retrouver en terre inconnu, la découvrir au travers des mots de Gabrielle Roy est déjà tout un plaisir : "Les Tousignant avaient un canot pour traverser la rivière. S'il se trouvait sur la rive éloignée, un des voyageurs devait aller le chercher à la nage. On s'en allait ensuite au fil de l'eau, tout enveloppé d'un silence comme il s'en trouve peu souvent sur terre, ou plutôt de froissements de joncs, de battements d'ailes, de mille petits bruits cachés, secrets, timides, y produisant quelque effet aussi reposant et doux qu'en procure e silence. De grosses poules des prairies, presque trop lourdes pour voler, s'élevaient quelque peu des bords embroussaillés de la rivière pour aller s'abattre aussitôt un peu plus loin, déjà lasse de leur paresseux effort."
Juste ces mots sont déjà tout un trésor pour moi, mais en plus les portraits des personnages de La Petite Poule d'eau sont touchants, délicats, tout en retenu, de l'humour et de l'émotion. Enfin, je terminerai en répétant ce nom que je lis et j'entends chaque fois que je vais à ma bibliothèque, qui a lui seul est déjà tout un poème et un horizon d'attente : Gabrielle Roy.

mardi 31 mars 2015

Novecento n'est pas mort

Revigorée par mon année de didactique avec Marion Sauvaire et ses débats interpretatifs, je l'affirme : Novecento n'est pas mort!
À la session d'hiver surtout, notre enseignante nous a parlé de l'incomplétude du texte que le lecteur viendrait compléter (Eco), ce qui laisse du coup de formidables possibilités pour le lecteur et pour les élèves, dans notre cas.
Je viens de relire Novecento et de voir son adaptation, magnifique, par le théâtre de la Trotteuse.
Cependant, contrairement à la compagnie et à toutes les critiques trouvées sur Google, je dis que le pianiste n'est pas mort. Je pense qu'il est descendu du bateau et l'adaptation de Geneviève Dionne m'en a convaincue davantage. Cette histoire d'amitié est tellement belle que je crois qu'elle a donné à Novecento la force de descendre. Oui, il est magané, oui, il est "descendu de sa vie", oui, il est au bord du suicide qui serait plus glorieux pour lui, mais je crois qu'il descend, diminué, peureux, sans savoir comment affronter la vie mais il en a été capable. Oui, il s'est imaginé au paradis, etc. mais non,  il n'est pas mort.
Je sais pas... c'est comme ça que je le sens, que j'ai envie de lire ce texte, on ne sait pas qui prononce la dernière phrase, mais je crois que c'est son ami. Vraiment.

samedi 7 mars 2015

La Trilogie de Manawaka de Margaret Laurence

Je tombe sur ce livre par hasard en 2012. Le titre m’évoque une trilogie SF. Il n’en est rien : je découvre le récit d’une vieille dame. Le hasard fait bien les choses : je viens de tomber sur l’un des livres qui m’ont le plus marquée, avec Le Coeur est un chasseur solitaire de Carson Mccullers, dont il se rapproche par son humanisme. Les livres suivants - une vieille fille et une mère de famille en crise - sont aussi d’une grande justesse. Leur message :  accepter ce que l’on est pour savoir aller vers les autres.
Margaret Laurence a été traduite tardivement en français chez Alto et dans la préface, la traductrice, Marie-Hélène Poitras dit tout le plaisir qu'elle a eu à découvrir et à traduire cette auteure.

dimanche 15 février 2015

Jean-Simon DesRochers

Je ne sais si je devrais vous parler de cet auteur, tant il m'insupporte, mais enfin je vois dans cette détestation quelque chose d'intéressant...

J'ai découvert cet auteur dans la sélection du Prix littéraire des collégiens 2012 avec Le Sablier des solitudes, que j'ai terminé et qui avais été assez apprécié par les cégépiens.
J'ai essayé la Canicule des pauvres, son précédent roman, et là je n'ai pas été capable d'aller jusqu'au bout.
Dans les deux, on voit des personnages désabusés et solitaires, obsédés par le sexe et l'argent. Desrochers exploite ces thèmes comme une obsession et c'est intéressant. Ce que j'aime moins, c'est que ses personnages me semblent toujours très clichés et pourtant, ressemblent-ils à d'autres personnages? Ou est-ce que le côté cliché n'est pas volontaire? Je ne sais pas, mais ses personnages m'agacent rapidement.
Par contre, la scène du carambolage dans Le Sablier des solitudes, m'a profondément marquée et j'y repense souvent quand j'entends parler d'un accident.
Dans La Canicule des pauvres, on trouve aussi des destins croisés : cette vieille qui n'en finit pas de mourir en crachant ses poumons mais se laisse tenter par une dernière clope, cette gang de punks qui passent leur temps à s'emboiter les uns les autres, des portraits intéressants, mais souvent dégueus... j'ai pas été capable mais je crois que ce genre d'écrivain qui suscite à ce point le dégoût a quelque chose d'intéressant.
Qu'en pensez-vous?

vendredi 16 janvier 2015

Ariol d'Emmanuel Guibert et Marc Boutavant

Ok, c'est plutôt un blog pour les adultes, mais ma fois je dois vous parler d'Ariol!
Je suis en train d'en lire en ce moment avec mes enfants et je ne me lasse pas.
Ariol est le digne successeur ou plutôt complément de Tom-tom et Nana qui Dieu merci, existent toujours!
Bon, si vous avez lu et aimé Tom-Tom et Nana, petite bd qui parait à la fin des J'aime lire, peut-être vous laisserez-vous tenter par Ariol. Comme dans Tom-Tom et Nana, il y a dans cette bd une certaine impertinence et une grande intelligence qui font que les adultes y prennent du plaisir aussi. En tous cas, moi j'aime ça.
Bon, par rapport  Tom-Tom et Nana on a changé de classe sociale, les parents sont plutôt bobos, Ariol est pas mal gâté mais c'est toujours drôle.
À découvrir impérativement si ce n'est déjà fait.
Bon, Guibert est un scénariste prolifique, qui a fait entre autre Le Photographe et d'autre bd adultes que je n'ai pas lu mais là il est vraiment gâté par Marc Boutavant qui déborde aussi d'inventivité dans les dessins.
Un régal!