vendredi 22 décembre 2017

Chanson douce de Leila Slimani

Je viens de lire ce livre pour mon club de lecture et je ne vous en dirai pas trop dessus pour ne pas livrer le "punch" comme on dit au Québec, vu que les lecteurs de mon groupe ne l'ont pas encore lu. C'est un livre qui met mal à l'aise et je trouve ça intéressant.

Je voulais vous parler aussi de l'initiative de la bibliothèque d'Alma qui a repris l'idée de la bibliothèque de Québec de faire des trousses de lecture contenant un roman en plusieurs exemplaires, comme ça, pas besoin d'acheter le livre pour faire le club de lecture. J'ai donc décidé de réunir quelques lecteurs que je connais, comme j'avais fait à Québec, pour se retrouver, toutes les 6 semaines et échanger autour du même livre. Ça crée toujours des discussions intéressantes : j'ai hâte!

dimanche 10 décembre 2017

Sara Dufour

Voir aussi cet article dans la rubrique Artistes québécois que j'aime, une des rubriques les plus populaires de ce blog.
Hier, au spectacle de clôture du 150e, j'ai eu la chance de voir mon fiston, mais je le sais que mes enfants sont des artistes en devenir, rien de nouveau. Et au spectacle il y avait aussi... Sara Dufour! Alors, là, ceux qui ont trouvé sa prestation ordinaire ne connaissent rien à l'essence de la country. La première fois que j'ai entendu cette chanteuse j'ai compris qu'elle avait saisi l'essence de la country. Elle a dit d'ailleurs "country blue grass roots", ben oui, j'pense qu'ici comme en France, faut ajouter d'autres qualificatifs pour pas subir les préjugés défavorables à la country. Pourtant, avec Ameth, la passion de la country nous a pris en écoutant les dimanches country à la radio de Mont-Laurier. De la bonne country francophone que tu comprends les paroles et aussi l'essence de la country : parler de petites choses du quotidien avec tendresse et autodérision.
La première fois que j'ai entendu Sara Dufour, c'était à la radio, j'étais en auto, le matin, et cette chanson, Johnny, a fait ma journée.
En plus, sur scène, cette fille a une jasette pas croyable. Assurément une artiste de scène, en plus d'être une fille du bois, une fille de chars, une fille authentique en tous cas.

vendredi 24 novembre 2017

Nirliit, Juliana Léveillé-Trudel

J'avais envie de découvrir les éditions La Peuplade depuis un moment. Ils sont du coin, c'est intéressant d'avoir un éditeur de cette qualité près de chez soi. J'ai pris plusieurs livres à la bibliothèque, pas embarqué dans tous, mais un m'a tout de suite accrochée : Nirliit.

dimanche 22 octobre 2017

La Domination adulte, d'Yves Bonnardel

Je ne m’étais pas pris une telle claque depuis ma découverte du féminisme et ma lecture du Deuxième sexe. Ce n’est pas un hasard si  je suis tombée sur ce bouquin car ma prise de conscience féministe et sur les violences à l’égard des femmes dues au patriarcat et à la violence structurelle m’a fait prendre conscience de la violence à l’égard des enfants. Et à son origine structurelle, c’est-à-dire due à un état de la société.
Quiconque a été parent ou enfant (tout le monde en fait) a expérimenté la violence dont cette « classe » peut être victime. Car Bonnardel parle des mineurs comme d’une classe dominée arbitrairement.

dimanche 24 septembre 2017

Les Nombrils, tome 1, Delaf et Dubuc (par Aurélie Bégin)

Les nombrils et l histoire de deux fille  Jenny et Vicky . Vicky est la fille pense bonne elle est riche et a une grande soeur . jenny est une fille un petit peu bizard  pauvre .

samedi 23 septembre 2017

Lou, Julien Neel (par Olga-Selly)

Cette une BD qui ma beaucoup plus,sa parle d`une jeune ado de 12 ans qui vie seul avec sa mère parce que sons père est parti à la

dimanche 20 août 2017

Et au pire on se mariera, de Sophie Bienvenu

Le titre, qui évoque un roman de la chick-lit (littérature pour filles), me rebutait. Pourtant, on est bien loin de la chick-lit dans ce roman. L’héroïne, petite sœur du héros de La bête à sa mère, et peut-être

King Kong theorie de Virginie Despentes

Je viens de lire King Kong theorie, de Virginie Despentes que je n'avais jamais lu mais que je connais cependant pour son côté provocateur. J'étais ado quand elle a sorti Baise-moi et que

samedi 29 juillet 2017

Beauvoir, Groult, Fanon, Césaire

J'ai déjà écris sur Beauvoir et Groult, pour ensuite dé-publier mes articles, par peur de tomber dans des lieux communs. Mes articles sont médiocres mais originaux, je préfère dire des conneries que des banalités, m'exposer plutôt que de ne rien donner...
J'ai lu Beauvoir et Groult cette année, puisque j'ai redécouvert le féminisme. La lecture, d'abord, d'Ainsi soit-elle puis du Deuxième sexe, ont été pour moi, comme pour beaucoup de femmes, de véritables révélations, qui m'ont permis de me comprendre en tant que femme. Parce que la vie te rattrape et oui, à un moment, t'es bien obligée

Dans ces bras là de Camille Laurens et J'étais derrière toi de Nicolas Fargue

Je la reconnais très vite, je pense que c'est elle que j'avais entendu dans Plus on est de fous, plus on lit, qui revendiquait le droit au désir pour les femmes ménopausées, le droit de se taper des petits jeunes si on a envie comme des hommes peuvent se taper des femmes plus jeunes qu'eux. Comme je trouvais qu'elle parlais bien, mon ex avait dit "c'est ridicule".
Non, seulement elle parle bien, mais elle écrit magnifiquement. Ce qu'elle revendique est très important, l'entrevue ci-dessus le résume bien. J'ai lu le roman Dans ces bras-là, trouvé dans une bibliothèque communautaire, le hasard fait bien les choses, merci à celle-celui qui l'a laissé... Dans ce roman, la narratrice est encore à un âge où elle

mercredi 19 juillet 2017

Petit pays de Gaël Faye et Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche

J'ai commencé par Un dimanche à la piscine à Kigali de Gil Courtemanche, trouvé par hasard au café l'Accès, dans une bibliothèque genre "livre laissés, livres à laisser" et que j'avais envie de lire depuis longtemps. Gil Courtemanche a travaillé au Rwanda pendant le génocide et a écrit ce roman pour témoigner. Ça faisait longtemps que j'avais lu des livres là-dessus et c'est toujours incompréhensible. Le roman de Courtemanche est assez provocateur, le personnage principal assez

samedi 17 juin 2017

Petite sélection de courts-métrages québécois

Parce que j'en ai ras-le-bol de toujours voir des films d'hommes avec des hommes et que j'adore les courts-métrages, je vous ai préparé une petite sélection des courts des réalisatrices présentées sur cette page:
http://realisatrices-equitables.com/video/20-courts-et-grand-talent/

Je suis allée voir si on pouvait trouver les films de chacune de ces 20 réalisatrices et voici ceux qu'on trouve en libre accès :

Une nuit avec toi, de Jeanne Leblanc
Paparmane, de Joëlle Desjardins Paquette

de Kristina Wagenbauer :
Joie
Ailleurs exactement
Particules

Score de Lawrence Côté-Collins
Là où je suis de Myriam Magassouba
Shopping extrême de Pascale Marcotte
Poupée de Sandra Coppola
Synthétiseur de Sarah Fortin
Faillir de Sophie Dupuis

mardi 28 mars 2017

Février, de Lisa Moore

Je retrouve avec bonheur Lisa Moore, romancière canadienne de Terre-Neuve, que j'ai découverte avec le roman pour ados Flannery, chroniqué précédemment.
Helen ne s'est jamais demandée ce qu'était l'amour : elle a tout donné, c'est tout. À 56 ans, elle se souvient des moments passés avec son mari disparu en mer 25 ans plus tôt.
On retrouve les mêmes thèmes que

mardi 21 février 2017

Flannery, de Lisa Moore

Je tombe sur ce livre à la bibliothèque où je travaille. J'aime ça, des bons romans pour ados mais la plupart qui me passent entre les mains sont soit des romans pour filles qui ne parlent que d'amour, soit des romans d'aventure ou fantastiques...
Celui-ci raconte la vie d'une jeune fille de 16 ans mais est différent. Déjà, c'est pas un titre genre "Amour et confettis" ou "Pour l'amour d'un garçon", mais c'est le nom de l'héroïne "Flannery" et ensuite cette héroïne a une vraie personnalité, ce qui est déjà beaucoup. Bon, ok, c'est encore