mardi 11 octobre 2022

Printemps 2020

La pandémie a commencé en mars 2020 ici. Le jeudi, Tommy déclara que par mesure de précaution, le CREDD serait en télétravail. On entendait parler de coronavirus depuis quelque temps je crois, mais ça se passait en Chine, c’était loin.

Le soir, on apprenait que les écoles fermaient également. 

Le vendredi 13 mars, Olga-Shelly me dit : “je me demande si c’est un bon ou un mauvais vendredi 13.”

Le lundi, on tomba en confinement. La pandémie, le confinement, tout ça était nouveau et ça avait quelque chose d’excitant dans le fond.

Moi qui était dépressive à ce moment-là, ce ralentissement me fit du bien, comme une pause dans la vie.

Après, le décompte des morts, les conditions dans les CHSLD, la fatigue du personnel soignant, non ce n’était pas le fun une pandémie et si on voulait faire une pause dans nos vies ou une transition écologique, on pouvait le faire sans ça.

Mais voilà, c’est comme ça que je me sentais en mars. En mai, je décidais de laisser à mon ex la garde des enfants. Lui gérait mieux la routine, l’école à la maison.

On est revenus depuis en garde partagée.

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