mardi 11 octobre 2022

Mon fils

Tu sais que j’ai beaucoup de rêves et d’espoirs, surtout pour moi, parce que les vôtres, c’est à vous de les porter. Pourtant quand je regarde les étoiles filantes en ce moment ou que je souffle mes bougies, c’est à toi que vont mes premiers vœux.
Tu as fait dans l'autre sens ce chemin que nous avons fait il y a 12 ans et je sais ce que tu ressens. L'excitation de découvrir un monde nouveau, loin de sa famille, le manque du pays et la nostalgie qui ne quittera plus l'immigrant, tantôt douce, tantôt violente.

Tu as un peu le blues et tu as envie de revenir. Pourquoi pas, l'expérience aura été formatrice anyway. Mais je sais que ton père voudra que tu persévères et il aura raison. Et que peut-être dans une semaine, tu n'y penseras plus.

Ma tante a fait un malaise et je me rappelle de ce que c'est que d'être immigrante, qu'il puisse arriver quelque chose à nos proches sans pouvoir rentrer, être là, comme il est arrivé à Ameth plusieurs fois, et surtout à sa mère, Mamda. 

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