mardi 28 juin 2016

Freedom de Jonathan Franzen

J'ai lu ce bouquin l'an passé quand j'avais lancé un club de lecture à Québec avec quelques personnes de l'Accorderie. Ouais on avait eu bien du fun. J'avais lancé ce petit club de lecture chez moi, avec un peu de thé, des gâteaux et de la bonne humeur, mes convives étaient passionnants.

Le concept était de lire tous le même livre, ce qui était possible grâce au trousses de lecture de la bibliothèque de Québec (génial initiative, spécialement pour les clubs de lecture) et de se retrouver 6 semaines après.

On a lu Dany Laferrière, Jacques Côté et puis comme 3e lecture j'ai eu l'idée folle de proposer Freedom, un gros pavé de 720 pages, vu que mes collègues ont l'air de bons lecteurs... Et comme je suis l'organisatrice, je suis obligée de le lire, zut!
À peine commencé, je réécris un courriel à tout le monde pour dire que le livre ne me botte pas et que je ne l'aurais peut-être pas fini d'ici la prochaine rencontre. Mal m'en a pris, j'ai dégoûté tout mon groupe qui aurait peut-être fait l'effort autrement. Et moi, une fois passé la moitié du roman, je me mets à le trouver passionnant et le finis d'une traite!

Oui, comment vous dire, ce roman est énervant par moments, cliché par moments, baroque aussi (si on peut qualifier ainsi ce mélange d'extravagance et de dramatisation), difficile à qualifier mais je me fais une règle de ne jamais aller voir les autres critiques pour écrire des articles 100% originaux..
Mais aussi touchant : des personnages qui me parlent, me ressemblent et m'émeuvent, malgré le temps passé à parler de la paruline azurée, ce roman est comme Middlesex, un roman à plusieurs niveaux, où l'auteur joue avec nous, et on y trouve beaucoup de plaisir! Et un très beau trio amoureux.

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