mardi 31 mars 2015

Novecento n'est pas mort

Revigorée par mon année de didactique avec Marion Sauvaire et ses débats interpretatifs, je l'affirme : Novecento n'est pas mort!
À la session d'hiver surtout, notre enseignante nous a parlé de l'incomplétude du texte que le lecteur viendrait compléter (Eco), ce qui laisse du coup de formidables possibilités pour le lecteur et pour les élèves, dans notre cas.
Je viens de relire Novecento et de voir son adaptation, magnifique, par le théâtre de la Trotteuse.
Cependant, contrairement à la compagnie et à toutes les critiques trouvées sur Google, je dis que le pianiste n'est pas mort. Je pense qu'il est descendu du bateau et l'adaptation de Geneviève Dionne m'en a convaincue davantage. Cette histoire d'amitié est tellement belle que je crois qu'elle a donné à Novecento la force de descendre. Oui, il est magané, oui, il est "descendu de sa vie", oui, il est au bord du suicide qui serait plus glorieux pour lui, mais je crois qu'il descend, diminué, peureux, sans savoir comment affronter la vie mais il en a été capable. Oui, il s'est imaginé au paradis, etc. mais non,  il n'est pas mort.
Je sais pas... c'est comme ça que je le sens, que j'ai envie de lire ce texte, on ne sait pas qui prononce la dernière phrase, mais je crois que c'est son ami. Vraiment.

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