lundi 15 février 2016

Lire Jules Verne

N'ayant rien trouvé à lire qui me motiva assez, je me suis laissé tenter récemment par la lecture de Pinocchio que mon fils m'a trouvé à la bibliothèque et que mon italien de père m'a maintes fois conseillée. Un conte savoureux, que Disney a bien fait de récupérer, même si la vraie version est bien plus intéressante.

Évoquant avec mon fiston des lectures passionnantes à se mettre sous la dent quand on a 10 ans, c'est bien sûr Jules Verne qui m'est venu en tête.
Pour mes 10 ans, Isabelle, la collègue de ma mère, m'offrit une belle valise rouge contenant deux livres : Alice au pays des merveille, le vrai texte magnifiquement illustré par une illustratrice russe dont je ne me souviens plus du nom, mais aux illustrations à coup sûr étranges comme le texte de Carroll, et Les enfants du capitaine Grant, de Jules Verne, dans l'édition à la belle couverture rouge et aux gravures d'Edouard Riou, pures merveilles. J'ai adoré ce livre, je ne sais plus si je l'ai fini, mais je l'ai maintes fois recommencé car les descriptions scientifiques sont parfois longues, mais combien savoureuses! J'ai adoré ça : les voyages, les descriptions de pays étrangers, la science, les héros attachants et l'amitié. Je ne souviens plus exactement des personnages : le capitaine Grant et les enfants sans doute, mais je me rappelle surtout d'un savant semblable au Lidenbrock de Voyage au centre de la terre et de son amitié avec un Patagonien. Cette réplique m'est restée en tête : "- Ne nous reverrons-nous jamais? - Quien sabe."
Tout y est  : le savant s'est lié d'amitié avec un Patagonien, malgré les différences, et au moment de se quitter, un petit pincement au coeur, on s'est apprivoisé quoi...
Bref, je n'avais lu que Les Enfants du capitaine Grant, je suis donc en train de lire Voyage au centre de la terre, titre bien connu de Verne que les enfants ont vu en film, et qu'ils croient connaître (!!!). Mais là, encore une adaptation dont on se passerait : comment retranscrire en film le style inimaginable de Jules Verne, les gravures de Riou, la sobriété des personnages, Hans, le guide, me rappelle le Patagonien, il ne parle jamais mais est attachant.
Bref, je suis actuellement au centre de la terre, à 16 lieues (77 kilomètres) sous la terre plus précisément et je vous jure, il ne faut pas être claustrophobe!


Texte intégral avec les gravures : https://fr.wikisource.org/wiki/Voyage_au_centre_de_la_Terre


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