J’aime la forêt qui est pour moi, enveloppante, réconfortante, maternante, mais j’aime tout autant les chemins de campagne, bordés de fleurs, des champs, d’herbes, d’arbustes, de plantes diverses, de friches. Et je m’émerveille toujours de trouver de telles friches en ville, d’immenses terrains laissé à l’abandon, à l’abri des développements immobiliers.
Je suis un chemin semblable à Alma, bordé d’asclépiades et de verges d’or, de rutbeckia et d’aulnes. Je m’arrête pour regarder une sauterelle.
Je croise un marcheur arborant un chandail de la congrégation de st Francois et lui demande où trouver les talles de bleuets.
Je trouve enfin les crans recherchés, qui mèneront, je l’espère, précieuses talles de bleuets. Hélas, les talles sont vides, déchaussées par des cueilleurs, épuisées ou n’est-ce déjà plus la saison?
Je m’asseoir à terre et pic-nique de pain et fromage et d’un bout de saucisson.
On entend le chant des cigales. Des criquets? Des mini violoneux quoi? Comme c’est aussi l’endroit où on met les rebuts d’asphalte et de béton, il y a comme un paysage post apocalyptique. Montagne d’asphalte et de béton avec des conifères en arrière plan.
Mes traces de pas sont les artefacts de la civilisation humaine.
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