Du plus loin que je m'en souvienne, j'ai toujours fréquenté le milieu du trad.
Ma tante Agnès, avec qui j'ai vécu jusqu'à l'âge de trois ans, a rencontré son mari Éric à un bal trad. Je savais à peine marcher et je me faufilais parmi les danseurs, m'accrochant sans doute à leur jambe, ou je me laissais entrainer dans une ronde. À quoi ressemblait les veillées sarthoises? À quelque chose entre les veillées trad québécois et les fest-noz bretons. Mon oncle Jean organisait parfois des journées de danse avec aussi des danses israéliennes et d'autres traditions. Mais il se peut que les veillées où allait Agnès aient été de pures veillées sarthoises, car à l'époque il y avait un regain du folklore et de l'intérêt pour le trad. J'ai d'ailleurs un livre de collectage.
Alors autant vous dire que je me sens comme un poisson dans l'eau dans les bals et jams trad ici. Hier j'étais à un jam au Bar à pitons avec une amie à qui j'ai donné la piqûre. Elle a joué et j'ai essayé aussi de suivre les reels avec une flûte mais c'est toujours trop rapide et, finalement, je me suis juste laissée emporter par la musique qui me ramenais à ma petite enfance, à mes racines...
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